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Le réseau au féminin

11h13 lorsque je commence à écrire, est-ce un hasard ? Y verra un signe qui veut. Nous sommes le 8 mars, “Journée internationale du droit des femmes”, est-ce important ? D’habitude, je n’attache pas grand intérêt à ce jour qui doit, selon moi, ne pas être une exception. Et puis aujourd’hui fut.

Il faut dire que le hasard du jour était trop beau, voilà 5 bons mois que je n’ai pas fait d’apparition “bloguesque”, moi qui clamais haut et fort qu’un blog s’entretient ! Je peux me taper sur les doigts, effectivement !

Le sujet que je voudrais évoquer a, en réalité, pris la forme d’une étincelle ce matin dans mon esprit, laissant apparaître un sourire malicieux intérieur.

Le réseau toujours le réseau

Il est 6h20 lorsque j’ouvre un œil, l’autre n’a pas vraiment la motivation de l’imiter. Il y est pourtant bien contraint car mes pieds touchent déjà le sol en même temps que ma main droite impose au réveil de cesser son tumulte ! “Secoue-toi !” hurle mon cerveau gauche au droit, “C’est pour parfaire ton réseau, rencontrer de nouvelles personnes et (accessoirement), te remplir la panse de viennoiseries !” Bon, alors si c’est pour le réseau – ma panse n’étant pas une raison suffisante – ! Lorsque je franchis la porte de l’espace de co-working l’Oasis, quelques personnes sont déjà installées autour d’une table aux victuailles déjà bien abondantes. La particularité de ce petit déjeuner ? Virginie, Soline, Anaïs, Valérie, Émilie, Gaëlle, Stéphanie, Caroline, Ingrid, Céline, Camélia… Des femmes, des femmes, des femmes ! Nous sommes une jolie dizaine à s’être inscrites au petit déjeuner du Club des Entreprises de Cenon à 7h30. Le but ? Pouvoir échanger sur nos expériences de vie. Nos âges oscillent entre 21 ans et la belle quarantaine, toutes le sourire aux lèvres et, comme le disait Madame Gomme, mon institutrice de CP (oui, oui !), “les oreilles en feuilles de chou”.

Lorsque je m’assois, après un rapide coup d’œil, je sais que je suis satisfaite d’être parmi elles.

Histoires de femmes

Nous laissons nos paroles se délier et faisons naturellement connaissance lors d’un tour de table. À chaque femme un parcours de vie, cela va de soit. Et puis les croisements d’expériences, quelques années passées à l’étranger, une passion pour le sport, des envies créatives, la fuite d’une vie parisienne ou la déception de l’avoir goûtée trop furtivement. Des études chaotiques, une reconversion, la mutation d’un époux, des enfants ou pas, une reconstruction. Chacune d’elle a réfléchi sans trop cogiter pour se lancer au risque de rester figée. Chacune peut citer des opportunités saisies, des rencontres charnières, des difficultés constructives. Chacune ressent en elle une envie d’avancer, un goût du risque plus ou moins modéré, des questionnements sur l’avenir, mais aussi une motivation bien présente. Que ces rencontres sont chaleureuses, bienveillantes et lumineuses !

Je sors avec un certain entrain. Est-ce plus simple d’échanger entre femmes ? Certainement. Cette journée sème dans mon esprit une petite lueur de malice, les rencontres ont un petit quelque chose de magique.

23h13 lorsque je décide d’apposer mon point final – non, je n’ai tout de même pas passé 12 heures à rédiger ! – Est-ce un hasard ? Y verra un signe qui veut…

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